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Erquennes

Situés à l’extrémité orientale de l’entité honnelloise, les 410 hectares d’Erquennes se caractérisent par une toponymie fertile en allusions à l’omniprésence passée de la religion catholique en ce milieu rural.

Ce petit village comportait deux seigneuries. L’une appartenait à l’abbaye de Saint-Ghislain, l’autre passa successivement aux familles de Biévène, Gastellois, Goegnies, Raul, Aupaix et Demanet.
 

La Croix des Muets

Du carrefour de la Croix des Muets à la champêtre chapelle Saint-Ghislain, on remarque la rue " Derrière l’église ", la rue de la "Grosse croix" et même l’arbre du petit bon Dieu !

Quant à l’église, elle n’est pas plus bavarde que ses consœurs environnantes, ses archives sont très rares.

On apprendra que l’autel de ce village fut donné à l’abbaye Saint-Ghislain par Odon, Evêque de Cambrai en 1110.

L’aquarelle que nous laisse le peintre valenciennois de Montigny dans les albums de Croÿ, est très précieuse, car neuf ans plus tard, l’église sera détruite en partie par la mémorable tempête du lundi de Pâques de 1606 qui sévit sur la région.

Aujourd’hui encore, nous pouvons, grâce à la diversité des matériaux, reconstituer les phases successives de reconstructions. Ainsi, le chœur épaulé par deux sacristies, la nerf principale de trois travées et la base de la tour en moellons gothiques datent de la fin du XVIème siècle. Les deux étages de la tour édifiés en briques et pierres datent du début de XVIIème siècle. Les deux collatéraux construits en moellons, appareillés en briques, furent rehaussés, percés de nouvelles fenêtres.

Retenez aussi que si la chrétienté a multiplié à Erquennes les traces toponymiques de sa puissance médiévale, c’est sans doute parce que, vers les XIème et XIIème siècles, le village fut à l’origine d’incessantes rivalités entre les seigneurs laïcs de la région et les abbayes de Saint-Ghislain d’une part, et de Crespin de l’autre. Et l’on doit à l’objectivité de dire que les causes de ces litiges interminables étaient rigoureusement de nature matérielle, à savoir le lucratif prélèvement de l’impôt !

Mais le caractère frontalier de ce coin de Haut-Pays a aussi façonné l’histoire de l’endroit. Ici, jusqu’à la récente " libre circulation des biens et des personnes ", un important poste de douane animait la vie quotidienne. Implanté au lieu dit " Rat d’Eau ", il est aujourd’hui transformé en friterie et symbolise ainsi parfaitement notre belgitude. De l’autre côté de la chaussée, un café existe depuis … la nuit des temps ! On n’y rencontre certes plus de douaniers, mais l’ambiance n’a guère faibli … surtout au soir de l’annuel Grand Prix cycliste, première course cycliste de la saison en terre wallonne !

Signalons encore qu’Erquennes recèle un trésor rare parce que largement disparu ailleurs : les vieux pavés de la rue Longue. Maudits par les uns, vénérés par les autres, ils restent un témoignage indiscutable d’un passé révolu.
 


Promenade dans Erquennes :
 

Circuit des Muets

La topographie des Muets

Erquennes